Hello la blogo ! Je ne suis pas très active en ce moment. C’est ça d’être appelée pour un CDD directement après un retour de voyage. Pas le temps de dire ouf. Mais je ne vais pas me plaindre, j’ai du travail et en ces temps, ce n’est pas de refus. J’espère publier prochainement un article sur ledit voyage (au pays des sombreros ! Holà !) et que les photos vous donneront un bel aperçu de ce que j’ai vécu là-bas. Si je vous dis que j’ai fait de la plongée pour la première fois ? Que j’ai vu plein de grosses tortues, des iguanes, des dauphins ? Que je me suis baignée dans un cenote ? Et que j’ai découvert plein d’autres paysages à couper le souffle ? J’espère que ça vous donne envie de découvrir ce que je vais écrire ! En tout cas, après cette parenthèse un peu touristique, je laisse place à une chronique, et pas à n’importe laquelle ! Celle de « La vie est facile, ne t’inquiète pas ». Livre que j’ai lu en quelques heures sur le trajet du retour ! Oui, oui, une fois de plus j’ai dévoré l’un des romans d’Agnès Martin-Lugand ! D’habitude, j’alterne les catégories sur mon blog, mais là j’avais très envie de parler de ce livre. Donc, tant pis, on revient sur de la littérature.
Pour ne rien vous cacher, j’avais hâte de retrouver les personnages découverts dans « Les gens heureux lisent et boivent du café », mais au fond, j’avais également beaucoup d’appréhension. Quand une histoire nous plaît énormément, c’est légitime de craindre la suite. Alors pour celle-ci, je n’y ai pas échappé. Dans le premier livre, j’avais apprécié la fin par-dessus tout (parce que très réaliste). C’est le passage dont je me souviens le mieux. Les autres moments restent assez flous, même si je sais au fond que je les ai aimés. Pour le second livre, les souvenirs sont plus frais. Même si certaines scènes sont convenues, et qu’on les sent venir à des kilomètres, Agnès Martin-Lugand a le don pour rendre la lecture à la fois légère et touchante.
Diane, ah Diane. Tu m’avais manqué.
Je crois que je suis très attachée à ce personnage qui se reconstruit lentement mais sûrement, qui fuit un peu ses sentiments. La question du deuil est encore présente, et il aurait été complètement illogique qu’elle ne le soit plus. L’auteure parvient à rendre Diane crédible. Après avoir fait le deuil de son mari, l’héroïne se retrouve à devoir faire celui de sa fille. « La vie est facile, ne t’inquiète pas » est l’histoire d’une deuxième étape, d’un deuxième obstacle à franchir. Et c’est dans cette cicatrisation lente que le roman d’Agnès Martin-Lugand tient toute sa force. Il y a bien entendu encore de l’amour dans l’air, un peu d’eau de rose, mais pour ma part je me suis surtout focalisée sur le lien entre Diane et les enfants. Depuis la perte de sa petite fille, Diane craint la présence de ces derniers. Son désir de maternité a totalement disparu. Elle n’en a plus la force. Et c’est un événement assez inattendu qui va changer la donne.
Mon petit cœur niais a adoré. Je crois même que j’ai eu quelques larmes au bord des yeux. Si vous avez aimé « Les gens heureux lisent et boivent du café », foncez, car celui-ci reste dans la lignée du premier livre.