Que valent le livre « Auggie & moi : trois nouvelles de Wonder » et l’adaptation cinématographique ?

Auggie est un garçon pas comme les autres. Dès sa naissance, la vie lui a imposé bien des obstacles : une malformation faciale et de multiples opérations pour essayer de respirer et de s’alimenter comme les autres enfants. Mais August Pullman ne sera jamais totalement comme eux, son visage rappelant sans cesse sa différence. Le combat est long, les regards souvent pesants. Heureusement, l’amour de sa famille et de ses amis apaisent parfois la colère qui gronde en lui. L’insouciance de l’enfance reprend alors le dessus, guidant ses pas vers plus de bonheur et d’espoir. Une belle histoire. Une histoire qui m’a touchée en plein cœur lorsque que je l’ai découverte en 2016 à travers l’ouvrage « Wonder » de R.J. Palacio. Il y a plusieurs semaines, je me suis alors lancée dans la lecture d’ « Auggie & moi : trois nouvelles de Wonder » et j’ai enchaîné avec l’adaptation cinématographique. Je vous partage maintenant mon avis.

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Le « ciné » match

Hello les pipelettes ! Pour changer un peu de mon rendez-vous « Et action ! », dans lequel je ne vous conseille que des œuvres cinématographiques que j’ai appréciées, voire adorées, j’ai décidé de mettre en place sur le blog une sorte de match entre trois films vus récemment. En fonction de mon ressenti, je distribuerai alors un carton rouge, un carton jaune et/ou des applaudissements. J’espère que cet article vous plaira 😉

cine-match

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La Terre Brûlée : le livre vs le film

C’est grâce à l’adaptation cinématographique du Labyrinthe que j’ai découvert la trilogie de James Dashner. Avant cette découverte visuelle, je n’avais pas vraiment fait attention à cette dystopie. Il y a tellement de livres de ce genre qui sont actuellement publiés qu’on finit un peu par se perdre et par louper des ouvrages pourtant très réussis. Heureusement pour moi, le business du grand écran et son intérêt grandissant pour ce type de récit m’ont évité de passer totalement à côté de cette série littéraire. Une fois le film terminé (petite chronique par ici), je n’avais qu’une envie : lire l’oeuvre originale. Et je n’ai pas été déçue. Je dirais même que le plaisir est allé crescendo. Les quelques différences avec l’adaptation cinématographique ne m’ont en rien gênée. J’ai adoré découvrir d’autres aspects, avoir plus de détails. Je m’attendais donc à vivre la même chose avec La Terre Brûlée. J’ai vu le film puis j’ai lu le tome 2. Et là, catastrophe.

La terre brulee

Pourquoi ? Mais pourquoi le réalisateur et le scénariste ont-ils à ce point changé l’histoire ?

N’ayant pas lu le tome 2 avant de voir le film, j’ai particulièrement apprécié ce dernier sur le moment (moins que la première adaptation mais j’étais quand même captivée). De l’action, de la peur, du suspens. Les bons ingrédients pour attraper le regard et l’attention du spectateur (Minho ❤ sur toi ! Que toutes celles qui aiment son joli minois lèvent le doigt !). Comme pour Le Labyrinthe, j’avais donc hâte de lire l’original.

J’ai commencé à lire La Terre Brûlée peu de temps après le visionnage. L’histoire présentée dans le film était encore bien ancrée dans ma petite tête. Plus je lisais, plus je me repassais les images de l’adaptation, et plus je flairais l’entourloupe. Je croisais les doigts, espérais que j’allais retrouver ce que j’avais vu sur l’écran. Mais non. Excepté deux-trois scènes, le livre était complètement différent. Bonjour la déception. Enfin, quand je parle de déception, mon ressenti concerne essentiellement le film. Ma lecture m’a en quelque sorte ouvert les yeux. Le film n’était en réalité pas à la hauteur de la version originale. L’ouvrage en lui-même m’a beaucoup plu. J’ai largement préféré l’histoire racontée sur le papier que celle dévoilée sur l’écran, car dans la version littéraire, les personnages doivent une fois de plus se surpasser pour faire face à la deuxième épreuve imaginée par le WICKED, ils ne cherchent pas à fuir, à ça non (bon dieu, pourquoi les ont-ils fait fuir comme des lapins dans le film ? On perd la notion d’épreuve, une notion qui est d’ailleurs plus que suggérée dans le titre de la série – n’oublions pas que cette dernière s’intitule L’Épreuve). Thomas, Newt, Minho et les autres blocards sont en mode « survie » et « guerrier ». Ils veulent réussir cette épreuve et en finir avec les Créateurs. Teresa, quant à elle, a un rôle beaucoup plus poignant et détestable dans le livre que dans le film. Elle inspire la rage (on a envie de l’étrangler et en même temps on admire sa force de caractère). Son absence, puis sa présence et son comportement étrange rendent ainsi l’épreuve encore plus difficile.

Je comprends que des éléments soient modifiés pour les besoins d’une adaptation, mais concernant La Terre Brûlée, les changements ont été beaucoup trop conséquents et viennent jusqu’à effacer le leitmotiv de l’histoire : l’épreuve. Il n’est alors plus question de parler « d’adaptation », il semble plus juste de présenter le film comme une réécriture. Et encore…

Que celles et ceux qui mettent un point d’honneur à ce qu’une adaptation respecte un minimum sa version originale passent leur chemin, ou du moins, évitent de dépenser quelques billets en allant voir celle-ci au cinéma. Un petit streaming fera bien l’affaire 😉

Sur les pas du Petit Prince

Hello la blogo 🙂 J’avais l’impression de ne pas avoir écrit depuis plusieurs semaines, et en réalité non, cela fait juste une semaine. Ouf ! Il faut dire qu’en ce moment, le temps passe à une vitesse folle pour moi. J’ai relu je ne sais combien de fois mon mémoire pour être certaine que tout soit bon, les entraînements de GRS ont également repris, j’ai dû apprendre des enchaînements imposés pour pouvoir les montrer aux gymnastes en compétition (et puis en tant que juge, c’est toujours mieux de connaître les enchaînements imposés pour certaines catégories, cela évite de faire n’importe quoi ^^), et maintenant, je dois préparer ma soutenance. Entre deux-trois réflexions et quelques mouvements du corps, je prends cependant un peu de temps pour écrire ma petite chronique sur le film Le Petit Prince, une chronique que j’aurais aimé écrire il y a plusieurs jours mais mon planning en avait malheureusement décidé autrement !

Le_Petit_PrinceMark Osborne, le réalisateur de ce chef-d’oeuvre, aurait pu se contenter d’adapter l’histoire écrite par Saint-Exupéry. Reprendre banalement le voyage du Petit Prince et en profiter pour verser quelques enseignements et moralités sur le chemin. Oui, il aurait pu faire cela. Mais Mark Osborne, connu pour avoir réalisé Kung-Fu Panda, a choisi d’innover et de faire appel à son imagination pour créer une petite pépite cinématographique, un concentré de poésie et de beauté, un hymne à l’enfance et à l’amitié.

Dans cette adaptation, tout commence avec une petite fille. Elle vit seule avec sa maman, joue très peu, passe son temps à réviser pour entrer dans l’établissement scolaire dont tout le monde rêve. La mécanique de son quotidien est bien huilée. Il n’y a pas de place pour la fantaisie. De tout façon, même si elle en avait envie, sa très chère mère ne la laisserait pas faire. Il faut réussir, point final. La société moderne ne donne plus leur chance aux rêveurs, le travail ne peut pas s’accorder avec l’imaginaire. Envolée âme d’enfant, bonjour ligne droite et futur tout tracé. Mais heureusement pour notre petite fille, un déménagement va venir tout bouleverser. Son nouveau voisin, aviateur un peu loufoque et beaucoup détesté,  va parvenir à lui ouvrir les yeux et à lui faire découvrir les aventures du Petit Prince.

Voilà donc ce que nous propose cette réécriture du livre de Saint-Exupéry : deux histoires dans un même film, deux histoires différentes qui finissent par se croiser et n’en former plus qu’une. Pour ma part, j’ai adoré marcher sur les pas du Petit Prince en suivant ceux de la petite fille. Le passé a toujours de la lumière, des éclaircissements à apporter sur le présent. En racontant les péripéties vécues par le Petit Prince, l’aviateur transforme à jamais la vie de notre héroïne. Ce lien temporel rend d’ailleurs les messages du livre encore plus forts et bouleversants. Peu importe les siècles, il y aura toujours des personnes vaniteuses, des businessman propriétaires d’étoiles. Peu importe les années qui défilent, il y aura toujours des personnes prêtes à aimer et à apprivoiser l’amitié (la relation amicale qui se crée entre la petite fille et l’aviateur est extrêmement touchante, aussi belle que celle entre le Petit Prince et le renard). Peu importe le temps qui passe, il y aura du mauvais mais également du bon. A nous d’agir pour éviter que le premier l’emporte sur le second.

Une autre raison de regarder Le Petit Prince : l’esthétisme de cette adaptation cinématographique est à couper le souffle. Une vraie réussite ! C’est un délice pour les yeux ! J’ai beaucoup apprécié le travail entrepris sur le stop motion pour retranscrire l’histoire du Petit Prince. Cet effet papier mâché fait implicitement référence aux pages de l’ouvrage de Saint-Exupéry et permet à un vent poétique de souffler sur la narration. C’est ingénieux et très beau.

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Vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement ce film d’animation. C’est un petit bijou que l’on se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa vie. Pour la beauté des images mais aussi pour la beauté de l’histoire.

Mathias Malzieu, Jack, et leur mécanique du coeur

Tic tac, Jack doit se contrôler. Tic tac, il ne doit pas laisser son horloge mécanique s’emballer. Mais c’était sans compter sur Miss Acacia,  sa petite voix fluette et son roulement de hanches. Tic tac, les spectateurs vont-ils également succomber ?

JACK+ET+LA+MECANIQUE+DU+COEUR

Né le jour le plus froid du monde, Jack ne résiste pas à la rigueur du temps. Gelé, son coeur cesse de battre. Il faut le remplacer pour que l’enfant puisse continuer à respirer. Le docteur Madeleine vient alors à lui installer une horloge mécanique à la place de cet organe vital. Tout au long sa vie, Jack devra donc suivre à la lettre trois règles : ne jamais toucher aux aiguilles de son coeur, ne pas se mettre en colère et ne pas tomber amoureux. Pas de danger à signaler jusqu’à ce que Miss Acacia et son sensuel flamenco fassent irruption.

Une adaptation cinématographique pleine de promesses

Tiré du livre La Mécanique du coeur de Mathias Malzieu (chanteur du groupe Dionysos), ce film d’animation est attendu le 5 février 2014 sur nos grands écrans blancs. Tout comme le conte de papier, la version cinématographique s’annonce poétique. Les images de synthèse se mêleront aux chansons ; les voix d’Olivia Ruiz, de Grand Corps Malade répondront à celles de Jean Rochefort et de Rossy De Palma pour conter une histoire d’amour interdite. Emportés dans un monde guidé par la fantaisie et la magie de la vie, les spectateurs risquent de s’éprendre de ces personnages qui ont déjà charmés un grand nombre de lecteurs.

Après avoir publié en 2007 La Mécanique du Coeur, et sorti la même année un album illustrant en musique l’histoire de Jack, Mathias Malzieu montre à travers ce film qu’il possède bien plus qu’un seul visage. Co-réalisateur de l’adaptation avec  Stéphane Berla, il prête également sa voix au héros. Charismatique, le chanteur de Dionysos devrait parvenir à transmettre son imagination débordante et son énergie à plusieurs de ces personnes installées sur l’emblématique fauteuil rouge.

Mes attentes : La Mécanique du coeur fait partie de ses livres qui m’ont marquée et qui sont entrés dans ma liste des favoris. Dans ce conte, j’ai davantage aimé l’écriture de Mathias Malzieu que l’histoire en elle-même. J’espère donc retrouver dans le film la petite patte de l’auteur, l’esprit de sa plume caché dans les images. Si l’adaptation cinématographique s’annonce aussi très portée sur les chansons, je souhaite les voir intégrées judicieusement et qu’elles ne viennent pas gâcher le déroulement de l’aventure.