Le goût du voyage et de la vie avec « Coco »

J’ai la chanson « Un poco loco » dans la tête. Le refrain revient sans cesse depuis que je me suis décidée à publier une chronique sur le dessin animé « Coco ». Cette aventure mexicaine m’a fortement plu et j’espère que mes quelques mots vous donneront envie de la découvrir, si ce n’est pas déjà fait.

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Et action ! #6

Hello la blogo ! Il serait temps que je reprenne un peu plus assidûment mon rendez-vous « Et action ! ». C’est bientôt la rentrée, le moment idéal pour se réorganiser et se fixer des objectifs. Dans ma petite tête, je me dis que cela serait vraiment bien que je fasse ce rendez-vous à chaque fin de mois. Mais après, entre ce que je me dis et ce que je vais réellement faire, la marge de manœuvre est large ! Il y a des périodes durant lesquelles je regarde beaucoup de films, et d’autres pendant lesquelles cela frôle le néant… Mais pour l’instant, je laisse place à la sixième édition (houla, on se croirait dans un festival) et j’espère que vous y trouverez votre bonheur. 

Joséphine s'arrondit

  • Joséphine s’arrondit

Une petite comédie française pour commencer !

Certains trouvent que l’humour français n’est pas très relevé, qu’il manque de piquant. Mais parfois la légèreté, ça a du bon et ça nous fait passer un bon moment comme avec « Joséphine s’arrondit ». Ce n’est bien sûr pas la comédie du siècle mais les personnages et les sketchs autour de la grossesse nous font oublier que les minutes défilent. La maternité, les doutes et les problèmes de santé qui entourent cet état sont abordés sans tabous, ce qui est un vrai plus pour ce film. On a parfois un peu trop tendance à embellir cette période de la vie d’une femme, ou de passer sous silence certains aspects. A travers le rire, « Joséphine s’arrondit » souligne ces derniers et les exorcisent. Autre point intéressant : le vaginisme. Ce n’est bien évidemment pas le cœur du film, mais on ne peut que féliciter la réalisatrice et la scénariste d’avoir abordé ce sujet en parallèle de la grossesse du personnage principal (je ne sais pas du tout s’il est également abordé dans la bande dessinée de Pénélope Bagieu qui a inspiré cette comédie car je n’ai lu que le premier tome, et ce il y a pas mal de temps… Mea culpa). Le vaginisme touche plus de femmes qu’on ne le croit. On en parle peu, et pourtant…

  • Tarzan

Pour les amateurs et amatrices de films d’action.

Je ne sais pas pourquoi mais j’étais persuadée que ce film était une énième réécriture de l’origine et des premiers pas de Tarzan, qu’en le regardant j’allais une nouvelle fois découvrir ce mythe de l’homme seigneur de la jungle comme lorsque j’avais regardé le dessin animé Disney, ou encore « Greystoke, la légende de Tarzan ». En fait, j’étais un peu à côté de la plaque. Si cette nouvelle adaptation revient sur certains moments clés, comme le sauvetage du bébé par une guenon (ce qui nous permet de nous remettre bien l’histoire en tête), elle se concentre essentiellement sur « l’après ». Images époustouflantes, gorilles très bien réalisés, tempo rythmé, cette adaptation devrait satisfaire les adeptes des films d’action. En parallèle de cette nouvelle aventure, « Tarzan » revient sur la colonisation et les atrocités que cette dernière entraîne : l’esclavage, la cruauté humaine, l’exploitation des ressources locales et son business… Seul petit conseil : regarder ce film en VO car le doublage de la version française a l’air bien niais.

  • La vague

Pour se prendre une claque cinématographique dans la figure.


« On ne verra jamais une nouvelle dictature, c’est ce que vous dîtes ? » Alors que ses élèves sont persuadés qu’aucun régime autocratique ne pourrait refaire surface en Allemagne puisque chaque être humain a retenu les leçons apportées par la Seconde Guerre mondiale, le professeur Rainer Wenger décide de leur prouver le contraire. En quelques jours naît alors le groupe « La Vague ». S’en suit une histoire très convaincante, percutante, poignante qui nous rappelle implicitement qu’il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. Les erreurs du passé peuvent vite être réitérées. Avec tout ce qui se passe en ce moment avec Daech, on se rend compte qu’à sa manière ce film est parfaitement d’actualité. Il nous montre à quel point il est facile d’embrigader des personnes, de leur monter la tête et de leur faire croire que des règles cruelles sont tout à fait justes.

Et action ! #5

Hello la blogo ! Tout d’abord, je tiens à remercier tous ceux qui participent au concours. Ça fait très plaisir de lire vos réactions. Sachant que j’ai mis trois milles ans à me décider pour les lots à gagner, je me dis que j’ai finalement bien fait de prendre mon temps pour les choisir. Sinon, je voulais également m’excuser pour mon absence et mon manque de réactivité. Je suis un peu prise par mon travail en ce moment, et quand je rentre chez moi, je n’ai pas forcément envie d’écrire un article. Je ne préfère pas me forcer, alors j’attends que l’envie et les idées reprennent le dessus. Et là, c’est le cas ! Cela fait un petit bout de temps que je n’ai pas publié de « Et action », mon rendez-vous cinématographique, qui n’en est finalement pas un, alors je me suis dit qu’il serait sympathique d’en écrire un. Le voici !

LE-VOYAGE-DARLO

  • Le voyage d’Arlo 

Commençons avec ce dessin animé, drôle et touchant, qui m’a fait passer un très bon moment.

Le voyage d’Arlo est une jolie ode à l’amitié. Je crois que c’est d’ailleurs la relation entre le petit dinosaure et le jeune humain Spot qui m’a le plus plu. L’histoire en elle-même est bien trouvée : les dinosaures n’ont jamais disparu, ils évoluent sur terre, bâtissent, récoltent. Non loin d’eux, les hommes grandissent aussi. Les deux espèces vivent sur la planète Terre à la même période. La barrière temporelle s’est ainsi évanouie. Mais à côté de cela, il existe d’autres obstacles. Arlo est un dinosaure pas bien costaud, qui a peur de tout. Angoissé, traumatisé par la moindre poule, il aimerait pourtant être comme son père. Il essaie, mais échoue. Il réessaie, mais échoue encore. Jusqu’à mettre sa famille et lui-même en danger. Derrière les malheurs, se cachent quand même des moments de bonheur, comme le suggère sa rencontre avec Spot. Les deux héros passent de l’incompréhension à la complicité. Ils s’adoptent et s’aident. Leur relation m’a fait verser à plusieurs reprises quelques larmes. Ce dessin animé a plein de belles valeurs à transmettre.

  • Crimson Peak

Voilà un film qui va essayer de vous convaincre que les fantômes sont réels. Trouillards, s’abstenir car il y a des scènes bien glauques (ou alors faites comme moi, fermez les yeux :D).

Cruel dilemme. Regarder ou ne pas regarder ce film ? Avant d’appuyer sur play, j’hésitais. Je savais que des passages allaient être trop durs pour moi et pour mon cœur de guimauve, et puis, d’un autre côté, j’avais très envie de découvrir cette histoire. Déjà, visuellement, les images sont très belles. Le réalisateur a vraiment soigné l’esthétisme, le cadrage, le décor, les costumes. On en prend plein les yeux. Les acteurs ont été également très bien choisis. Chacun est parfait dans son rôle. Et l’histoire. Elle a de quoi éveiller la curiosité. Que cache Crimson Peak ? Pourquoi Edith voit-elle des fantômes ? Que cherchent-ils à lui dire ? Il y a des scènes vraiment flippantes. Dans ces moments, le moindre bruit vous fait sursauter. Le suspens est très bien maîtrisé (mon pauvre cœur). Et le final est assez déstabilisant. Que ceux qui aiment être surpris et se faire peur au passage courent regarder ce film.

  • L’école de tous les talents

Un film cocooning pour passer une soirée tranquille.

Trois orphelines se retrouvent dans la même maison. Elles seront appelées les sœurs Fossil car elles ont été recueillies par un amoureux de l’archéologie. Au fil des années, elles affirment leur personnalité et se fixent des objectifs. Pauline veut devenir actrice. Petrova ne rêve que de mécanique. Posy souhaite suivre les pas de sa mère et devenir ballerine. Même si l’argent ne coule pas à flot, leur bonne étoile n’est jamais bien loin et les opportunités se multiplient. Ce téléfilm est vraiment ce qu’il faut pour se redonner le moral. Il nous montre qu’il y a toujours de l’espoir au bout du couloir.

Et vous, quels sont les films que vous avez regardés récemment ?

Et action ! #3

Voici le troisième numéro de mon rendez-vous cinématographique (hm, hm un rendez-vous pas très régulier, je le reconnais volontiers mais j’espère m’améliorer niveau ponctualité dans les prochaines semaines). Il y en a pour tous les goûts et j’espère que vous trouverez votre bonheur parmi cette petite liste. Surtout, n’hésitez pas à me partager vos découvertes du 7e art dans les commentaires, cela me donnera des idées pour mes prochains visionnages 😉

et action #3

  • (500) jours ensemble

Comme le laisse supposer le titre, cette romance avec Joseph Gordon-Levitt et Zooey Deschanel n’est pas là pour nous parler de l’amour éternel. Les deux personnages principaux n’ont droit qu’à une histoire de cinq cents jours. Pour Tom c’est peu mais pour Summer c’est déjà beaucoup.

Les papillons dans le ventre, le cœur qui bat la chamade, cela ne semble pas fait pour Summer. La relation douloureuse vécue par ses parents lui a laissé un goût amer dans la bouche. L’amour, ça lui reste au travers de la gorge. Alors qu’elle évolue sans attache et sans passion, Tom, lui, croit dur comme fer que Cupidon existe. Ce jeune homme qui travaille pour une entreprise de cartes de vœux est un amoureux des sentiments. Quand il ressent quelque chose pour quelqu’un, il se donne à fond, il vit à 100% son idylle. A condition, bien sûr, que l’être aimé vive la situation comme lui, sinon il se transforme en homme torturé. Vous vous en doutez, Summer et son comportement lunatique vont complètement le retourner. Le spectateur se prend alors d’affection pour lui. On aimerait le rattraper, la chute est imminente, on le sait c’est marqué dans le titre. Plus les jours passent et plus on se dit qu’il va vraiment avoir du mal à remonter la pente. Mais heureusement, ce film ne serait pas une romance si tout finissait mal. Séparément, les deux protagonistes vont se reconstruire et affronter leurs démons. J’avoue avoir été étonnée par le choix final de Summer mais au fond cela fait assez bien écho à son caractère et prouve que Tom lui a permis de changer, ou tout du moins, d’ouvrir un peu plus les yeux et d’avoir de l’espoir. Si vous voulez passer un bon moment tout en vous mettant un peu de baume au cœur, optez pour ce film !

  • Connasse, princesse des cœurs 

Avec ce film, les éclats de rire sont garantis !

Avant de regarder ce film, j’étais assez sceptique. Je rencontre parfois des difficultés à visionner des caméras cachées, cela me met mal à l’aise pour les personnes qui se font piégées. Mais bizarrement, malgré quelques moments de gêne, j’ai beaucoup apprécié Connasse, princesse des cœurs ! Ce film a beau avoir été réalisé entièrement en caméras cachées, c’est passé comme une lettre à la poste. Je me suis tordue de rire du début jusqu’à la fin. Quelle fraîcheur, quelle capacité d’improvisation ! Camille Cottin m’a mis le sourire aux lèvres et je la remercie de m’avoir fait passer un aussi bon moment. Si vous ne l’avez pas encore vu, je vous le recommande fortement !

  • Paranoïak

 Pour celles et ceux qui aiment avoir des frissons, ce film est pour vous !

Après avoir frappé son professeur d’Espagnol, Kale est placé sous contrôle judiciaire et doit rester cloîtré chez lui. Cette situation devient propice à l’ennui. Ne sachant pas quoi faire pour passer le temps, le jeune homme se met à espionner ses voisins. Il devient incollable, connaît toutes les petites habitudes des habitants du quartier. Mais un jour, alors que la disparition d’une jeune femme a été signalée, son voisin M. Turner s’avère avoir des ressemblances avec le suspect. Cet homme dans la force de l’âge serait-il bel et bien responsable de cette disparition ? D’ailleurs, ne serait-il pas un tueur en série ? Doute, frustration, inquiétude, hallucination… Kale ne sait plus quoi penser et le spectateur aussi. Tout comme le protagoniste, on se retrouve coincé dans la maison, on se sent impuissant et on se pose mille et une questions. Tout comme Kale, on devient parano !

  • Tale of Tales

Adapté de Il Pentamerone de Giambattista Basile, ce film vous fera froid dans le dos. Loin des belles histoires racontées dans les Disney, celles narrées ici sont dignes des plus grands contes : cruelles, sans pitié, un brin moralisatrices.

Les décors et les scènes sont époustouflants. Les acteurs jouent merveilleusement bien. Du coup, on est captivé par les trois histoires qui se déroulent sous nos yeux. Il y a de la beauté dans les gestes mais aussi beaucoup d’horreur, ce va-et-vient traduit parfaitement la dualité des êtres humains. A travers ces contes poignants, l’humanité en prend pour son grade. Peu importe les classes sociales, personne n’échappe à l’ambivalence, l’envie, la haine. Qu’ils soient riches ou pauvres, les héros sont tous des humains et ils ne peuvent mettre de côté leur espèce. Le plus : les personnages féminins en ont vraiment dans le ventre, les femmes de ces histoires sont capables de tout pour arriver à leurs fins.

Alors quel(s) film(s) vous tente(nt) ? 🙂

Et action ! #1

Pour ce nouvel article, je vous propose une petite revue cinématographique. En route !, Les Autres ou encore The Age Of Adaline, voici trois films que j’ai regardés récemment. Trois films dont j’avais envie de vous parler.

Et action

  • En route !

Dans l’article précédent, je vous parlais de tolérance. Accepter les différences de son voisin, ne pas avoir peur de ces personnes que l’on croise et qui ne nous ressemblent pas. A travers leur aventure et leur amitié, Oh et Tif, les deux héros du dessin animé En route !, transmettent justement ce message. Autant vous dire tout de suite que j’ai adoré.

Les Boovs ont envahi la Terre pour échapper à leurs ennemis les Gorgs. Pour vivre tranquillement et à leur manière, ces aliens qui semblent innocents n’hésitent pas à parquer les humains. Il n’est pas question pour eux de se mélanger. L’objectif premier est de se cacher. Mais rester discret n’est pas un jeu d’enfant quand on a un Boov maladroit dans la famille. Oh cumule les boulettes pour le plus grand bonheur des spectateurs et pour le plus grand malheur de ces compères. Après une énième bêtise, le jeune Boov doit fuir. Il rencontre sur son chemin Tiff, une adolescente qui recherche sa mère.

Bien sûr, tout n’est pas rose au début. Les deux compagnons doivent s’apprivoiser pour avancer ensemble. Les gags s’enchaînent et il faut reconnaître que les blagues sont plutôt bien réussies. Surtout les moments de danse dans la voiture, quand Oh ne peut s’empêcher de bouger au rythme de la musique. A côté des scènes comiques, il y a aussi des scènes plus dramatiques et tristes. J’avoue : j’ai versé une larme. L’amitié qui se crée entre ces deux personnages est tellement belle que, lorsque le destin paraît s’acharner sur eux, je n’ai pas pu me retenir. Une amitié comme celle-là, on veut qu’elle soit indestructible ! En route ! m’a fait passer un très bon moment et cela a été un véritable coup de cœur.

  •  Les Autres

Wahou ! Mais quelle histoire !

Ce film date de 2001, mais comme on le dit souvent : mieux vaut tard que jamais ! Au départ, je n’étais pas très motivée pour le regarder. Le fait que cette oeuvre soit classée dans la catégorie « épouvante-horreur » justifie ce manque de motivation. Heureusement, mon copain ne m’a pas trop laissé le choix. Oui, je dis heureusement car sinon je serais passée à côté d’un très bon film. Grace est une femme très pieuse qui vit avec ses deux enfants, Anne et Nicholas, dans une grande bâtisse victorienne. Un lieu propice aux phénomènes étranges. Un lieu d’autant plus effrayant qu’Anne et Nicholas sont atteints d’une maladie qui les empêche de vivre en plein jour : les rideaux doivent être obligatoirement tirés.

Dans Les Autres, le suspense est vraiment au rendez-vous ! J’étais sous tension tout le long et je mourais d’envie qu’ils ouvrent les rideaux. Et puis, quel final ! S’il y a bien une raison pour laquelle il faut regarder ce film, c’est bien celle-là : le final. Inattendu. Surprenant. Et quelque part, poétique. je vous recommande fortement Les Autres !

  • The Age of Adaline

Là, c’est mon côté fleur bleue qui parle. Pour tous ceux qui aiment les romances, The Age of Adaline est fait pour vous.

Après un accident, Adaline ne vieillit plus. Le choc a eu des répercussions sur ses cellules. Jeunesse éternelle. Le temps ne laisse plus de traces sur sa peau. Pour éviter que son secret ne soit dévoilé, Adaline change de vie et d’identité tous les dix ans. Si cette existence solitaire la protège, elle l’empêche cependant de s’attacher aux gens et de tomber véritablement amoureuse. Mais un jour, la donne change. Sa rencontre avec un certain Ellis Jones va la bouleverser. Adaline va-t-elle oser changer et stopper sa fuite ? (Je vous laisse deviner ;))

Je ne suis pas une grande fan de Blake Lively mais il faut l’avouer : elle joue parfaitement bien dans ce film. A travers ses gestes et son regard, je suis carrément entrée dans l’histoire. Je me disais : c’est Adaline que j’ai en face de moi, sur l’écran. Une grande partie de la qualité de cette oeuvre cinématographique repose sur cette actrice. Sans elle, le récit n’aurait pas eu le même goût. J’ai été touchée par Adaline, sa vie, sa douleur. Etre presque immortelle n’a pas que des côtés positifs. Adaline voit sa fille vieillir, Adaline aime sans vraiment pouvoir aimer, Adaline doit toujours être sur ses gardes pour ne pas devenir une bête de foire. Je dirais que c’est ce personnage que j’ai avant tout apprécié, et pas la relation entre l’héroïne et Ellis. Même si je reconnais que sans cet élément perturbateur, l’histoire n’aurait pas été vraiment entraînante. Besoin de passer un petit moment cocooning et de repartir avec plein d’espoir ? Foncez regarder The Age of Adaline !

Pourquoi « #1»? Parce que j’espère refaire ce type d’article dans un avenir proche 🙂 A bientôt pour un « Et action ! #2» !